Sans crier gare, mon cœur pleure d’ahurissement!
Une simple minute de fraîcheur, pour des heures de frissons.
Rassuré ou tourmenté?
Positif ou négatif?
Reste encore l’odeur inconnue de ce sentiment.
Impossible, dans le noir, de reconnaître cette couleur.
Sans trop comprendre, je regarde sa splendeur.
Encore sous le choc, je m’effleure de son effet.
Porteurs de la plus grande terreur.
Eux, ces doutes, synonymes de douleur.
Un me fait sursauter, l’autre me parle d’horreur.
Rongé d’incertitudes. Pendant des heures, je serai inquiet...
De grandes nausées saisissent ma pâleur.
Et mon cœur se tortille de répugnance.
Grondeur de nature, mon ventre exprime son désaccord.
Outrées, mes lèvres dessinent leurs écœurements.
Une envie de vomir gagne son ampleur.
Toujours renversé, par cette odeur rebutante...
Toujours, en pleurs...
Ruisselant vers mon cœur, deux rivières coulent pour chagriner...
Incolore, mon état d’âme ère dans sa douleur...
Sans retenue, la douleur envahit mon corps...
Terrassé et dominé par le pessimisme...
Effondré je suis...
Sans issue...
Sans issue!
Effondré, je suis!
Conneries et puérilités!
Orage de mon cœur, déchaîne ta fureur!
La douleur en tremblera de peur et de regret!
Étalant ma soif de douleur!
Rancœur, maintenant tu es libre!
Envahi par la haine, je déchaîne toute mon horreur!